Les compétences psychosociales au service des Professionnels de santé

Vous travaillez dans le secteur médical, médico-social, dans la protection de l’enfance ou l’aide à la personne : chacun de vous est un acteur clé de l’accompagnement. 

Se former aux compétences 
psychosociales : pour quoi faire ?

Les ateliers acteurs de lien fondés sur l’approche de Discipline Positive s’adressent aux parents, éducateurs, thérapeutes qui souhaitent mettre l’encouragement au cœur de leur relationnel avec les enfants et de manière plus générale, dans leur rapport à l’autre.

Si vous vous demandez …
En formation vous trouverez des outils concrets pour …

Nos offres formations pour

les professionnels de santé

Nous proposons des formations et accompagnements ajustés, avec des activités interactives, des outils concrets et utiles dans les pratiques quotidiennes

Guidance parentale - Professionnels de santé

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Ils témoignent de leur parcours

Ils ont suivi une formation qualifiante en Discipline Positive pour accompagner les parents et les assistants familiaux. Ce qu’ils en disent

 

Acteurs de liens en chiffres en 2023,

Taux de recommandation 100%

87%
Indice de satisfaction formations santé
89%
ont jugé leur formation utile
85%
ont découvert des outils concrets pour leur pratique.

Vous avez des questions,
on a des réponses​

Se réguler ça veut dire quoi ?

« Se réguler » fait référence à la capacité d’une personne à identifier et gérer ses émotions, à mobiliser et maîtriser son énergie physique et mentale et à ajuster ses comportements et ses actes en conséquence. Le système nerveux autonome permet à la régulation de se faire, comme son nom l’indique, de façon autonome et involontaire. En formation, on s’intéresse aux différents états neurophysiologiques afin de pouvoir naviguer dans la vie (pro et perso) avec davantage de conscience et de compassion pour soi et pour les autres. On acquiert des connaissances sur la régulation et des exercices pratiques à mettre en œuvre pour soi et pour le groupe.

La Discipline Positive est une démarche et un ensemble d’outils concrets qui visent à développer les compétences psychosociales et à construire des relations constructives. Elle s’applique donc dans tous les contextes. L’environnement rendra certains outils plus pertinents que d’autres. Par exemple, dans un contexte de violences relationnelle, on commencera par travailler les outils de régulation pour apaiser le climat avant de travailler d’autres compétences.

Une confusion, et parfois une inquiétude, peut s’installer autour des termes liés à des mouvements ou méthodes d’éducation. C’est le cas en ce qui concerne l’utilisation du qualificatif positif. Clarifions ici deux notions : l’éducation positive et la discipline positive.

L’éducation positive correspond aux applications pédagogiques des connaissances académiques scientifiques issues du champ de la psychologie positive. Les démarches sont ainsi nombreuses. L’éducation positive, en contexte scolaire et familial, se fonde ainsi sur une attention portée simultanément aux apprentissages scolaires et au développement du bien-être des enfants à travers, par exemple, le
travail sur les compétences psychosociales ou le maintien d’un climat bienveillant. De nombreuses recherches mesurent les effets de ces pratiques en contexte familial et scolaire afin de proposer des méthodes utiles. Toutefois, le terme « éducation positive » étant générique, certaines propositions peuvent s’en prévaloir sans être ancrées dans les fondements scientifiques. 

 

La discipline positive est une approche qui encourage chez l’enfant le développement des compétences psychosociales dans un esprit de respect mutuel au sein de l’école, d’une communauté ou de la famille. Elle a été créée aux Etats-Unis par Jane Nelsen et Lynn Lott à partir des travaux des deux psychiatres autrichiens Alfred Adler et Rudolf Dreikurs. Elle propose un ensemble d’outils pratiques pour promouvoir une éducation basée sur la reconnaissance du besoin fondamental de contribution et d’appartenance de chaque enfant.

Bien que n’ayant pas les mêmes origines ou le même ancrage scientifique, l’éducation positive et la discipline positive partagent une ligne commune à l’école : outiller les parents et les professionnels pour favoriser un développement humainharmonieux et favoriser les relations constructives.

La guidance parentale est une posture professionnelle qui permet d’accompagner les parents et les familles dans une réflexion éducative et de leur proposer des outils concrets pour construire des relations familiales constructives. La Discipline Positive propose une démarche et des outils au service du développement des compétences psychosociales de tous les acteurs d’un système : parents, enfants, accompagnants.

En formation, nous travaillons des méthodologies et outils à utiliser dans le cadre d’entretiens individuels, ainsi que des ateliers et séquences pour animer des ateliers de groupes de parents. Nous ne sommes jamais dans une posture de jugement avec les parents : chaque parent a son style et ses valeurs. Le focus de la Discipline Positive est de choisir des gestes et comportements qui développent les compétences psychosociales des parents, des enfants et des jeunes.

Oui, tout à fait. Nous vous recommandons de lire la réponse à la question précédente.

C’est une situation souvent frustrante de se sentir limité à dire ce que l’on observe de façon factuelle ou à poser de simples questions de curiosité. Il ne faut pourtant pas minimiser ces stratégies car elles permettent au parent d’intégrer des informations qui lui permettront de cheminer à son rythme.

Certains ateliers, en individuel ou collectif peuvent aussi être très utiles car le partage de pratique et de connaissances permet d’entendre les autres et de s’interroger de façon non menaçante. En Discipline Positive, les professionnels sont des « facilitateurs » : ils proposent, mais n’imposent jamais.

On peut être attentif à valider avec l’autre si le procédé que nous utilisons lui convient. On peut par exemple en groupe de parents préciser que la participation n’est jamais obligatoire et que chacun est libre de ne pas intervenir, de ne pas être d’accord. On peut aussi porter attention au langage non verbal de la personne accompagnée (signe d’agacement, de désengagement) et l’impliquer dans la pose du cadre des échanges en lui demandant ce qui fonctionne pour elle et ce qui ne fonctionne pas. Cette posture se travaille en formation.

On aimerait tellement, quand on a l’élan de travailler sur le développement des compétences psychosociales et sur des relations à la fois fermes et bienveillantes, que tout le monde s’embarque avec nous ! A la question : est-ce plus efficace si toute mon équipe travaille dans le même sens, la réponse est bien entendu : oui. En formation d’équipe, nous prenons un temps d’analyse du contexte en amont :

« Quel projet avec quelle intention ? » ; « de quoi l’équipe est-elle convaincue ? » ; « Quelles sont les craintes derrière les résistances ? » ; « Qu’est-ce qui ferait qu’elle s’ouvrirait à la démarche ? » ; « Quelles étapes avant de mettre en œuvre le projet ? » Toutes ces interrogations soulignent l’importance de prendre le temps de faire un état des lieux en amont, de prendre le temps de savoir de quoi on parle et dans quoi on s’engage, de co-construire les différentes étapes en prenant soin d’impliquer les acteurs clé, d’avancer pas à pas avec une vision claire et partagée. Cette réflexion s’initie avec les commanditaires en amont des formations.

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